La sophrologie, oui mais comment?

On associe souvent la sophrologie à la relaxation, or c’est bien plus que ça ! La sophrologie est une méthode pratique destinée à mobiliser tout votre potentiel en développant de meilleures capacités d’adaptation aux conditions de vie actuelle en société…

Oui, mais comment ?

En utilisant des mouvements simple du corps, associés à des techniques de respiration et également à des techniques de visualisation positive.

Il existe deux façons de pratiquer de la sophrologie :

Guidé par le son de ma voix, vous apprenez à vous détendre en étant à l’écoute de vos sensations (en vous concentrant et en focalisant votre attention sur votre corps, vous allez rapidement repérer des zones tendues, comme la mâchoire et les épaules). Ainsi vous atteignez une détente physique très intéressante car c’est elle qui vous mène vers la détente du mental.

Au fil des séances vous allez acquérir une meilleure connaissance de vous même, vous permettant une meilleure maîtrise en utilisant les techniques acquises comme la respiration et en toute autonomie ! Et oui ! c’est l’enjeu ! Vous passez de moi pour la suite mais une seule condition… votre implication personnelle ! Je ne possède pas de baguette magique, la sophrologie nécessite la répétition et l’entraînement pour en ressentir les bienfaits, c’est pourquoi il est important de pratiquer souvent ! Mais rassurez vous, quelques minutes par jour suffisent !

Pour en savoir plus sur la sophrologie…

Origine de la sophrologie

La sophrologie a été crée par un médecin neuropsychiatre en 1960, le Professeur Alfonso Caycedo.

Étymologiquement, elle se définit comme suit :

SOSharmonie, équilibre
PHRENesprit, conscience
LOGOSétude, science

Soit littéralement, étude de l’harmonie de la conscience.

Pour créer cette méthode, Caycedo c’est inspiré :

Des techniques d’hypnose et de relaxation d’occident et des procédés mentaux du yoga, du bouddhisme et du zen,

La philosophie phénoménologique ou l’art de voir les choses comme si c’était la première fois…

La psychologie occidentale (Jung, Freud, Jaspers).

La sophrologie repose sur 3 principes :

1) Le principe d’action positive

Chaque fois que nous avons une pensée agréable, elle se répercute de façon positive sur le mental mais aussi sur le corps.

On renforce ce qui va bien chez l’individu, on ne nie pas le négatif mais on le met entre parenthèses.

2) Le principe du schéma corporel

Travailler les sensations, perceptions de son propre corps.

Il s’agit de sentir son corps et non plus de se le représenter, ainsi chacun vise à être mieux dans sa peau, à se sentir pleinement en vie.

3) Le principe de réalité objective

être ici et maintenant hors de l’utopie ou l’illusion.

Être conscient de soi, de l’autre et de son environnement pour s’adapter. La personne modifie le regard qu’elle porte sur elle même et le monde, elle élargie sa vision. Elle apprend à mettre la juste distance entre elle et les événements, gagnant ainsi en efficacité et en souplesse.

Petites précisions mais grande importance…

Éthique

Le sophrologue s’engage à respecter les cadres et les principes généraux de la méthode. Il respecte les valeurs que défend la sophrologie : responsabilité, tolérance, respect de la liberté individuelle et de la dignité humaine, tant envers ses clients qu’envers ses confrères. Il exerce son activité sans aucune discrimination d’âge et de sexe, de religion ou d’appartenance politique.

Confidentialité

Le sophrologue est tenu au respect absolu du secret professionnel envers ses clients de manière à assurer la protection du cadre d’exercice professionnel. Dans la conduite des groupes, il informera les participants de l’extension du secret professionnel à chacun d’eux. Le secret professionnel ne pourra être levé que dans le cadre des dispositions prévues par la loi.

Responsabilité

Le sophrologue a acquis au cours de sa formation les cadres méthodologiques, théoriques, techniques et pratiques propres à la méthode au travers desquels il se définit professionnellement. Il s’engage à respecter les cadres et limites de ses compétences, à informer et justifier de celles-ci auprès de ses clients. Le sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé. Il ne pose pas de diagnostic, n’influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et n’interfère pas dans les traitements en cours. Il dirige sur un thérapeute compétent et dûment qualifié le client qui nécessite une aide qui ne relève pas de ses compétences. Il assure avec discrétion et compétence son rôle d’auxiliaire de la santé avec les autres professionnels. En cas de co-animation ou de sous-traitance, il assure de la compétence de ses collaborateurs et assume la pleine responsabilité de leurs interventions.

Pour qui et pourquoi?